eev | aae
Bernstrasse 28
3322 Urtenen-Schönbühl
T. +41 31 380 10 10
F. +41 31 380 10 15
office@eev.ch
www.electro-partner.ch
Les diodes électroluminescentes (ou LED) sont aujourd’hui plus qu’une simple tendance. À une époque qui exige des concepts d’éclairage durables et une utilisation respectueuse des ressources, elles sont en effet devenues une nécessité. Mais ce qui en surprendra plus d’un, c’est le fait que les avantages de la LED sont les fruits d’un siècle de recherche et de développement, et non pas des succès obtenus à court terme.
Il fut une époque où nous avions plaisir à voir les chiffres s’allumer en vert ou orange sur nos calculatrices. Quelle révolution numérique! Puis vint le sapin de Noël qui scintillait dans le jardin, rivalisant avec le toit à pignon éclairé. Louées soient les diodes électroluminescentes – le nec plus ultra de l’éclairage décoratif moderne.
Ce ne sont là que deux exemples de l’histoire mouvementée des LED qui remonte à plus d’un siècle. Cette source lumineuse a mis parfois des accents lumineux, mais sa véritable marche triomphale ne date que de la dernière décennie. Depuis l’invention de l’ampoule, aucune autre source lumineuse n’a révolutionné le marché de l’éclairage de façon aussi durable que ces diodes électroluminescentes. Commençons donc par le début.
Le chercheur anglais Henry Joseph Round découvre que les substances inorganiques ¹, émettent de la lumière lorsqu’une tension électrique est appliquée. Sa découverte tomba cependant dans l’oubli, étant donné qu’il se consacrait alors surtout au développement d’un nouveau système de radiorepérage pour la navigation maritime.
Le physicien russe Oleg Vladimirovich Losev se penche à nouveau sur cette émission de lumière. Supposant qu’il s’agit de l’effet photoélectrique inverse d’Einstein, il étudie ce phénomène de plus près.
Georges Destriau découvre l’émission de lumière dans le sulfure de zinc et la nomme la „lumière de Losev“ en l’honneur du physicien russe.
Le développement du transistor ² est considéré comme un „jalon“ dans la physique des semi-conducteurs, car il permet d’expliquer l’émission de lumière. Après avoir d’abord continué à étudier le sulfure de zinc, les chercheurs se concentrent à partir de 1957 sur la production de lumière par semi-conducteurs.
La première diode électroluminescente rouge, développée par l’Américain Nick Holonyak, est commercialisée. Elle marque la naissance des LED fabriquées industriellement.
L’efficacité des diodes électroluminescentes augmente, de nouvelles couleurs apparaissent, et grâce à l’amélioration de leurs performances, les LED commencent à être utilisées dans les montres et calculatrices. Les couleurs vert, orange et jaune dominent.
Sur la base du nouveau matériau de semi-conducteurs, le nitrure de gallium, Shuji Nakamura développe en 1993, au Japon, la première LED bleue à forte puissance lumineuse, commercialisée avec succès.
Présentation d’une LED qui, par l’ajout de substances luminescentes, émet une lumière blanche à partir de la conversion de luminescence. Ces LED blanches font leur apparition sur le marché deux ans plus tard.
Dans un laboratoire, les premières LED atteignent un rendement lumineux de 100 lumens par watt.
Le degré d’efficacité des LED a, depuis, encore augmenté, s’élevant à presque 200 lm/W pour la lumière blanche.
Il serait faux de qualifier la LED d’alternative. Car les diodes électroluminescentes sont bien plus que cela, elles sont l’avenir. Aujourd’hui déjà, près de 100% des installations d’éclairage sont réalisées en LED. En effet, aucune autre source lumineuse n’offre des couleurs aussi pures et saturées que les diodes électroluminescentes. L’époque où les LED ne diffusaient qu’une lumière froide est donc révolue, puisqu’il existe de nos jours un nombre inimaginable de couleurs, y compris du blanc chaud, ainsi que la possibilité de régler l’intensité. Les LED sont ainsi de plus en plus populaires et assurent un important effet de bien-être.
Les solutions d’éclairage LED ne conviennent donc pas seulement aux salons et aux bâtiments industriels, mais aussi à chaque concept énergétique durable. Car elles consomment nettement moins d’électricité et sont beaucoup plus durables que les ampoules traditionnelles: la durée de vie d’une diode est estimée à plus de 50 000 heures et même après ce laps de temps, la lumière ne s’éteint pas tout simplement mais réduit sa puissance lumineuse à 70%. Autre avantage: les LED sont fabriquées dans le respect de l’environnement, sans l’utilisation de mercure toxique ou d’une autre substance dangereuse.
Il ne reste donc plus qu’à se demander pourquoi « seulement » 60% de la lumière artificielle en Suisse est constituée de LED. Les spécialistes en électricité sont unanimes pour dire qu’il existe encore des préjugés dans l’esprit des consommateurs, notamment en ce qui concerne la transition. Ces préjugés sont toutefois infondés car les LED sont disponibles pour presque toutes les douilles courantes.
Demandez à votre électricien – il gère l’assortiment LED complet et sait mettre des accents de lumière grâce aux dispositifs d’installation appropriés.
¹ Sont qualifiées d’inorganiques toutes les substances qui ne font pas partie de la nature vivante. Cela concerne tous les composés qui ne possèdent pas d’hydrocarbure.
² Un transistor est un composant électronique à semi-conducteurs destiné à commander ou à amplifier des tensions et des courants électriques généralement faibles.
Nous sommes à votre entière disposition
eev | aae